La danse des couleurs et des formes

Les nouveaux réalismes défendus et diffusés par le critique français Pierre Restany ont marqué dans les années 60, avec le Pop et les nouvelles figurations, le retour au réel, une tendance fondamentale de cette période qui accompagne les formalismes venus de la décennie précédente et théorisée par Umberto Eco et l'émergence d'une écriture-peinture tumultueuse, qui a marqué l'abstraction. Le domaine de la peinture se refait à l'image d'une réalité progressivement envahie par les grandes mythologies du quotidien, représenté ici par Yvan Messac (né en 1948) représentant de la Figuration Narrative Internationale et le plus jeune de ce groupe qui a donné naissance à Discover en 1977. à l'exposition Mythologies quotidiennes au Musée d'Art Moderne de Paris.
Le pop art, la photographie, la publicité et le cinéma sont des sources d'inspiration pour Figuraçã , que l'on peut voir sur ces deux sérigraphies, dont l'une est imprimée sur une surface miroir.

Les deux éditions sont dédiées à danse, représentant une atmosphère nocturne où les arabesques de lignes évoluent dans un spectacle imaginaire dans lequel les véritables personnages et protagonistes sont la couleur, vibrante et contrastée, le mouvement suggéré et audacieux et la forme qui résulte d'un regard complice sur la réalité.

Dans Pas trop de macaroni dans le Pathé Marconi, les figures sont découpées sur des plans de couleurs douces qui se superposent dans un espace plastique d'un grand dynamisme, au diapason des rythmes de la musique. suggéré. Comme dans Tu me fais tourner la tête, auquel la lune et les étoiles confèrent une atmosphère romantique à l'image du titre.

Maria João Fernandes (AICA)

nov.2020